Spie batignolles, entreprise volontaire pour l'intégration de réfugiés dans ses équipes
Le mardi 6 février 2018 à 10h00, Madame le Ministre du Travail, Muriel PENICAUD, s’est rendue sur le chantier de prolongement de la ligne.14 du métro situé à Saint-Ouen, réalisé par Spie batignolles (mandataire) et Vinci pour la RATP.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la signature de la convention cadre relative à l’insertion sociale et professionnelle des réfugiés dans le secteur des travaux publics avec la FNTP (Fédération Nationale des Travaux Publics).
Madame le Ministre était accompagnée d’une d’élus, de représentants des Pouvoirs Publics, d’une délégation de la FNTP et de dirigeants et collaborateurs du groupe Spie batignolles.
Aurélien TACHE, Député LREM du Val d’Oise, William DELANNOY, Maire de Saint Ouen, Alain REGNIER, Délégué Interministérielle à l’intégration des réfugiés, Michel CADOT, Préfet de la région Ile-de-France-Préfet de Paris, Pierre–André DURAND, Préfet de la Seine Saint Denis, Baptiste ROLLAND, Sous-Préfet de l’Ile-de-France en charge du dossier d’accueil des réfugiés,
Bruno CAVAGNE, Président de la FNTP, Corine LE SCIELLOUR, Directrice générale déléguée de la FNTP, Florence SAUTEJEAU, Directrice des Affaires sociales, Richard LANGLET, Chef de service formation et santé sécurité,
François-Xavier CLEDAT, Président du Conseil de surveillance du groupe Spie batignolles, Stéphane MONCEAUX, membre du Directoire et Président du Génie civil et des Fondations, Benoit MONCADE, Directeur Général de Spie batignolles génie civil ainsi que des opérationnels du groupe Spie batignolles.
A 11h, à l’issue de la visite du chantier, le gouvernement et l’ensemble des intervenants, se sont rendus au siège de la FNTP, situé rue de Berry – Paris 8e, pour la signature officielle de la Convention cadre relative à l’insertion sociale et professionnelle des réfugiés dans le secteur des travaux publics entre l’Etat et la FNTP.
Ils ont été rejoints par les entreprises de TP, dont le groupe Spie batignolles, et les réfugiés stagiaires déjà engagés dans ce dispositif.
« Spie batignolles est particulièrement fier de participer à cet acte de solidarité, initié par la FNTP et le gouvernement français. Il implique une mobilisation de toutes nos équipes pour accueillir et participer à la formation des stagiaires réfugiés », indique Spie batignolles.
Spie batignolles génie civil participe à l’expérimentation en accueillant deux stagiaires réfugiés sur le chantier de la ligne 14.
L’initiative de la FNTP de former et d’accueillir des réfugiés d’Ile-de-France sur des chantiers de travaux publics, est née en 2016.
Ce premier dispositif expérimental s’appuie sur la participation volontaire d’entreprises intervenant dans les TP, dont le groupe Spie batignolles, et s’applique à la prise en charge de 22 réfugiés auxquels une formation de coffreur bancheur génie civiliste est dispensée.
Dans le cadre de cette opération, la FNTP s’est associée, en plus des entreprises de TP, avec l’OFII, la Préfecture de Paris, la FRTP, Pôle emploi, l’AFPA, Constructys et le GEIQ Ile-de-France (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification).
Un premier cursus de formation réalisé avant l’été 2017 a concerné l’apprentissage du français, dispensé par l’OFII, puis l’acquisition des savoirs de base, du vocabulaire technique propre à l’univers des TP et des dispositifs de sécurité, menés par le Pôle Emploi. A l’issue de ce programme, les stagiaires ont été affectés sur différents chantiers menés par les entreprises volontaires dans le cadre d’un contrat de professionnalisation en alternance (entreprise/centre de formation AFPAC) pour obtenir un diplôme de coffreur-bancheur dans le génie civil.
Spie batignolles génie civil, mandataire sur le chantier du prolongement de la ligne 14 du métro à Saint-Ouen (93), a accueilli deux stagiaires. L’un est originaire d’Erythrée et le second du Soudan. Ils interviennent sur le chantier jusqu’à ce prochain été. Ils sont suivis par un tuteur chef de chantier, chargé de les épauler sur le terrain et les former.
Depuis leur arrivée sur le chantier, leur intégration s’est bien déroulée et leur grande implication a été très appréciée au sein de la direction de chantier. Spie batignolles espère pouvoir intégrer définitivement ces deux stagiaires à l’issue de leur formation qualifiante.
Une démarche inscrite dans l’ADN de Spie batignolles, un groupe fortement engagé dans une politique de solidarité et d’insertion sociale
Le dispositif lancé par la FNTP dans lequel Spie batignolles s’est engagé en faveur des réfugiés, constitue une parfaite illustration des valeurs de solidarité, d’accompagnement, de formation et d’intégration de personnes en difficulté pour l’accès à l’emploi portées par l’ensemble du groupe.
Ces valeurs sont formalisées par de nombreuses actions initiées par deux biais :
- Au travers d’une politique ambitieuse d’intégration et de formation de personnes en difficulté directement sur les chantiers, en contrat de professionnalisation ou par de l’intérim d’insertion. Ces actions ont concerné plus de 80 équivalents temps plein en 2017.
- Au travers d’initiatives solidaires et citoyennes mises en oeuvre par la Fondation Spie batignolles en faveur de l’insertion et de l’éducation des jeunes (bourses, tutorat,… avec engagement personnel des collaborateurs de Spie batignolles).
Réalisation de la nouvelle station Clichy-Saint-Ouen dans le cadre du prolongement de la ligne 14 du métro parisien
Le groupe Spie batignolles, au travers de ses entités Spie batignolles génie civil et Spie batignolles fondations, poursuit actuellement la construction de la station de métro Clichy-Saint-Ouen dans le cadre du prolongement de la ligne 14.
Fin 2014, un groupement mené par Spie batignolles génie civil s’est vu confier par la RATP ce chantier d’envergure. Le groupe était déjà attributaire d’un premier marché concernant la construction du site de maintenance et de remisage de la RATP (projet SMR01).
La livraison de ce chantier, dont le montant total s’élève à 60 millions d’euros, a été fixée à mi 2018.
Le projet se compose de 6 ouvrages :
- la station CSO (Clichy Saint Ouen), qui s’étend sur 170 m de long sur 16 m de large
- un accès principal, côté est (ville de Saint Ouen) qui permet la connexion entre la ligne 14 et le RER C,
- un accès secondaire, côté ouest
- un accès sanzillon, qui permet de raccorder la station à la ville de Clichy à l’accès secondaire,
- la BAM (Baie d’Aération Mécanisé), qui, en phase de chantier, sert de sortie de tunnelier d’un lot adjacents, et en phase exploitation, sert de puits de secours et de ventilation,
- enfin, l’ouvrage cadre, qui permet de raccorder CSO avec BAM, par un tunnel sous le RER C existant.
Pour répondre à des problématiques importantes liées à l’urbanisme parisien, Spie batignolles génie civil et ses équipes ont adopté la technique du terrassement en taupe, afin de remettre à disposition des automobilistes le boulevard Victor Hugo. Cette méthode consiste en la réalisation d’une dalle de couverture avant les terrassements ; puis à la réalisation de l’ensemble des travaux via 3 trémies.
Les travaux se font donc à la « descente ». Cela présente l’avantage de réduire au maximum les gènes sur la circulation routière lors des déplacements d’engins et l’apport d’approvisionnement sur chantier.
Compte-tenu de la densité urbaine de ce site, l’ensemble des flux logistiques nécessaires à la réalisation des travaux fait l’objet d’une gestion de planning minutieuse.
Certains matériels ont nécessité des adaptations techniques particulières pour permettre leur accès sur un site exigu, notamment les engins de fondations.
Maître d’ouvrage : RATP
Maître d’oeuvre : Systra
Intervenants : Spie batignolles génie civil (mandataire), Chantiers Modernes Construction, Sogea TPI, Dodin Campenon Bernard, Spie batignolles fondations et Botte fondations.
Montant total : 60 millions d’euros, dont 13.5 pour Spie batignolles TPCI
Durée des travaux : 40 mois
Démarrage des travaux : février 2015
Chiffres clés :
- 21000 m² de parois moulées
- 2 200 m² de parois au coulis
- 100 000 m3 de terrassement
- 29 000 m3 de béton (hors paroi)
- 2 400 tonnes d’armature