Le BIM et les études de structure
Les études de génie civil, et de bâtiment contiennent une forte dominante d’études de structure. Ces études font appel à un nombre important de calcul complexes qui permettent de résoudre des problématiques peu simples.
L’avènement du BIM dans le monde de la construction permet au bureau d’études de pouvoir modéliser les projets de manière efficace et détaillée, ce qui permet une étude des projets plus simplifiée.
Les nouveaux outils BIM permettent de modéliser les parties les plus communes des bâtiments : poutres, dalles, poteaux, fondations. Ces éléments sont les rudiments des bureaux d’études structures. Les capacités de modélisation de ces outils permettent de mieux analyser ces parties des bâtiments ou des ouvrages de génie civil. Ces outils sont particulièrement aidants dans le domaine des études des structures en béton.
De ce fait les bureaux d’études peuvent travailler en BIM niveau 2, donc en coordination avec les autres intervenants de l’acte de construire.
Cependant, le BIM n’est pas dénué de difficultés nouvelles qui apparaissent avec cette nouvelle technologie. La première difficulté à contourner est l’interopéralibilité des outils.
C’est bien le cheval de bataille de tous les grand éditeurs de logiciels de structure. Les exemples d’ouvrages exceptionnels pour lesquels le BIM a permis un gain indéniable ( gain de temps, plus faible impact carbone etc…) sont nombreux en Europe. Mais tous les spécialiste indiquent que ces méthodes sont plus efficaces sur des mégastructures, ou des projets de très complexe dimension.
L’autre frein au développement des outils BIM en structure est le coût d’accès à la technologie qui peut paraître important. Les grand bureaux d’études sont déjà plongés dans ces technologies, mais le coût d’investissement a été important.
En conclusion le BIM est une avancée forte dans le domaine de la construction ou de la structure, les plus importants bureaux d’études structure sont déjà équipés (setec, ingerop, structalis, arup) , mais quelques freins persiste : la formation, le coût, la taille du projet, et l’interopérabilité des outils.