Les règles d’or à retenir pour réussir votre ramonage de cheminée
Quel que soit le type de votre appareil de chauffage (insert, granulés ou poêle à bûches), le ramonage de cheminée reste une intervention obligatoire. Pour ce faire, il est important les règles essentielles, afin de garantir la sécurisation et la performance de votre dispositif. Dans cette optique, le mieux est de faire appel à un ramoneur professionnel pour vous assurer la réussite de cette opération. De plus, il saura vous donner des conseils avisés sur la fréquence idéale pour programmer le nettoyage de votre conduit. De la même manière, il vous indiquera le meilleur moment de l’année pour l’exécuter et les risques encourus en cas de manquement aux prescriptions règlementaires.
Planifier un ramonage périodique pour votre sécurité
Négliger le ramonage de votre cheminée revient effectivement à exposer votre installation ainsi que votre santé à des risques de danger potentiel. A savoir :
- Les incendies qui surviennent en période de chauffe, engendrées par l’accumulation de suie et d’autres particules le long de votre conduit. En effet, si ces dépôts n’ont pas été débarrassés au préalable, ils peuvent s’embraser. Le feu commence ainsi par consumer votre canal avant de se propager dans le reste de votre maison.
- Les intoxications au monoxyde de carbone qui sont causées par l’obstruction de votre dispositif par des branchages, des résidus de chauffage… Raison pour laquelle il est judicieux de nettoyer votre cheminée avant son utilisation. Autrement, les émanations gazeuses ainsi que les rejets toxiques ne seront pas évacués correctement. De plus, ce gaz a la particularité d’être à la fois inodore et incolore ce qui peut facilement surprendre les habitants et causer une centaine de victimes par an.
Outre ces dommages irréversibles, vous devrez vous acquitter d’une contravention de 3è catégorie qui peut vous couter jusqu’à 450 euros. Parallèlement, d’autres préjudices financiers s’ajouteront à votre déboire, car votre compagnie d’assurance a le droit de refuser votre indemnisation. En effet, un mauvais entretien et l’absence d’un certificat de ramonage délivré par un professionnel agréé vous privera des remboursements prévus à cet effet.
Respecter les étapes indispensables
Pour connaître la fréquence idéale pour préserver au mieux le bon fonctionnement de votre appareil de chauffage, il est recommandé de vous adresser auprès de votre mairie. Vous y trouverez effectivement le nombre de ramonage imposé selon les stipulations du Règlement Sanitaire Départemental (R.S.D.).
En général, vous avez l’obligation d’effectuer cette opération une à deux fois par an, en fonction de votre mode de combustion (fioul, charbon, bois). Si vous disposez d’un appareil à gaz, un seul entretien périodique suffit largement. En notant au passage que cette intervention devrait être prise en charge par un professionnel certifié. Ce qui ne vous empêche pas de passer quelques coups de brosse de temps en temps, pour optimiser le rendement de votre système de chauffage.
Bref, un conduit mal entretenu faute de ramonage de cheminée diminue sensiblement la performance de votre installation. Sans parler des dangers potentiels auxquels vous vous exposez, que ce soit en termes financiers ou par rapport à votre bien-être. Dans tous les cas, même si vous estimez que votre poêle à bois ne rejette que très peu de résidus, vous devez obligatoirement faire appel à un ramoneur agréé pour garantir son bon fonctionnement.