Rénovation énergétique : Quelle solution quand on n’a pas 1€ en poche ?
Le mur du reste à charge
Face à l’urgence de rénover des logements trop énergivores et émetteurs de CO2, l’État affiche des ambitions à la hauteur des enjeux : multiplier par trois le rythme annuel de rénovations globales en 2024 (1) ! Bien que portés par l’augmentation des aides (2), la hausse du prix de l’énergie, le durcissement de la réglementation et les fortes décotes de prix des passoires thermiques, cet objectif se heurte aux difficultés croissantes des Français pour financer ces projets dont le coût moyen avoisine les 700€/m2 avec un reste à charge de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Rénover maintenant, payer plus tard
Après avoir expérimenté le parcours du combattant de la rénovation énergétique à titre personnel, Hervé Degreve, Sébastien Prot et Mathieu Guerchoux décident en avril de créer une solution pour la rendre plus abordable et accessible. Forts de leurs expériences entrepreneuriales dans l’énergie et la fintech, ils lancent Vasco, une nouvelle option de financement hors du schéma bancaire traditionnel.
Contrairement à une banque, Vasco ne prête pas d’argent à ses clients mais paye 100% de leurs travaux en échange d’une part de leur maison. Vasco s’intéresse à la valeur immobilière créée par la rénovation (3), pas aux revenus, à l’âge et à l’endettement de ses clients. Grâce à Vasco, les ménages bénéficient du confort et des économies d’énergie de leur rénovation sans débourser un euro jusqu’à la vente de leur bien.
La rénovation performante accessible à tous
Lancé en octobre en Nouvelle-Aquitaine, ce nouveau mode de financement a convaincu trois acteurs majeurs de la rénovation énergétique d’adresser à Vasco plusieurs dizaines de propriétaires. Qu’ils soient jeunes ou plus âgés, modestes ou non, occupants ou bailleurs, en cours d’achat ou cherchant à vendre, ils ont tous en commun une forte volonté de rénover mais aucune option de financement.
La première cliente de Vasco est propriétaire d’un petit pavillon chauffé au gaz avec un DPE G, qu’elle loue pour compléter sa maigre retraite. Elle n’a trouvé aucune solution pour financer les 22 000€ de reste à charge des travaux nécessaires pour continuer à louer sa maison au-delà du 1er janvier 2025, date d’interdiction de location pour ce type de logement (4). Vasco finance l’intégralité de ses travaux en échange de 10% de sa maison, lui permettant, sans rien débourser, de gagner 5 étiquettes énergétiques pour continuer à la louer tout en améliorant drastiquement le confort, les factures d’énergie et les émissions de CO2 de ses locataires.
”Pour nos clients, Vasco est une solution radicale pour débloquer leurs projets, pour nos partenaires artisans un excellent outil d’amélioration du taux de conversion de leurs chantiers, et pour les pouvoirs publics un levier complémentaire aux dispositifs en place pour atteindre leurs objectifs de décarbonation. Donnons-y accès au plus grand nombre pour accélérer le chantier du siècle !“ déclare Hervé Degreve, co-fondateur de Vasco.