D’ici un an, plus de 3000 personnes connaîtront le code d’accès à votre immeuble

Publié par ILSEDIT le

Kivala, start-up française qui propose une solution de gestion d’accès aux immeubles innovante et connectée, récompensée par le Grand Prix de la Copro 2024, a mené une enquête auprès de 1103 résidents sur la question de l’utilisation du code d’accès à leur immeuble. Le sondage dévoile de graves problèmes de confidentialité et d’insécurité.

Principaux enseignements :

  • 65 % des Français jugent le code d’accès classique comme inefficace contre les intrusions  
  • 69 % des Français ne se sentent pas du tout protégés avec un code d’accès classique 
  • 74 % des femmes ressentent de la peur quand un inconnu sonne à leur porte

1 immeuble sur 2 sans code d’accès 

La présence d’un code d’accès à l’entrée d’un immeuble n’est pas aussi répandue que l’on pourrait le croire. En  effet, même si plus de 96 % des immeubles parisiens en sont équipés (source INSEE 2019), seules les très grandes villes approchent ce ratio qui baisse considérablement dans les petites agglomérations. Ainsi, sur l’ensemble du territoire, seulement 51 % des  Français vivant dans un appartement disposent d’un code d’accès en 2024 (contre 46% en 2019, source INSEE ONDRP-SSMSI). L’autre moitié (49%) dispose d’un accès par interphone, souvent vétuste, avec peu de fonctionnalités.

Des systèmes obsolètes et inefficaces  

Parmi tous les systèmes de protection contre les cambriolages, les intrusions ou les agressions, le code d’accès permanent n’est clairement pas la solution la plus efficace ou plébiscitée par les Français. En effet, plus de 6 résidents sur 10  jugent le code d’accès classique comme inefficace contre les intrusions non désirées ou dangereuses.  

Des sonnettes qui alarment  

Lorsqu’un inconnu sonne à la porte, plus de 74 % des femmes ressentent de la peur et des craintes.  Dans le détail, 29 % subissent ce stress à chaque fois que la sonnette retentit et 45 % de temps en temps.  Seulement 24 % n’ont pas ce genre de réaction ou de phobie. De leur côté, les hommes semblent moins touchés puisque seuls 18 % avouent ne pas être rassurés.

3 000 personnes connaissent le code d’accès d’un immeuble

Combien de personnes connaissent le code de votre immeuble ? Seulement 1 % des répondants ont été capables de répondre correctement à cette question, à savoir entre 2 000 et 3 000 personnes ! Un chiffre qui se base sur l’augmentation des  livraisons à domicile ainsi que les démarchages en tous genres.  

En moyenne, un appartement enregistre trois visiteurs par semaine (livreurs, ouvriers, infirmiers…). Ainsi, pour un immeuble moyen de 20 logements, cela représente plus de 3000 visiteurs externes chaque année, qui possèdent le code d’accès d’un immeuble. Un chiffre  impressionnant et qui en dit long sur les risques encourus par ce manque de sécurité.

Des codes d’accès classiques peu rassurants 

Un code d’accès classique ne représente clairement pas une barrière aussi bien physique contre les intrusions, (comme des vols de vélos, de poussettes ou des cambriolages) que mentale (capables de rassurer les résidents). Ainsi, près de 7 Français sur 10 ne se sentent pas du tout protégés par leur présence. Les femmes sont davantage touchées (71 %, contre 67 % pour les hommes)  

« Oui » aux codes à usage unique 

Les codes d’accès classiques et permanents ne répondent plus aux besoins des résidents. En effet, à la question « Aimeriez-vous pouvoir personnaliser le code de votre immeuble afin de sécuriser les entrées en fonction des personnes ? »,  plus de 92 % des femmes et 96 % des hommes répondent par l’affirmative. 

« En termes de sécurité, les appartements sont beaucoup plus exposés que les maisons, de par la fréquentation. Le chiffre de 3.000 personnes qui possèdent le code d’accès d’un immeuble en un an est vertigineux ! Il est donc normal que les résidents d’un immeuble souhaitent disposer d’outils plus modernes pour sécuriser les entrées. Le contrôle des accès à distance et les codes uniques apportent aux copropriétaires le meilleur engagement possible pour diminuer les risques de vols, d’intrusions et de nuisances dans les parties communes », déclare Jonathan Lascar, fondateur de Kivala